EXERCICE D’EVALUATION DU PERSONNEL1
Période du 1er Janvier- 31 Décembre 2003
L’évaluation portant sur la période de référence
couvrant l’année civile 2003 est le second exercice se déroulant selon le
nouveau système mis en place en avril 2002. Après consultation du comité
du statut, du comité central du personnel et après concertation avec les
organisations syndicales et professionnelles, la Commission a adopté le 3
mars 2004, de nouvelles dispositions générales d’exécution (DGE) de
l’article 43 du statut. Cette information administrative s’attachera plus
particulièrement à détailler les modifications apportées par les nouvelles
DGE. Elle rappellera également les différentes étapes de la procédure
d’évaluation.
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PRINCIPES GENERAUX
L’exercice d’évaluation se fera sur la base du rapport d’évolution de
carrière (REC). Le modèle de rapport est accessible à l’adresse suivante :
http://www.cc.cec/pers_admin/promotions/forms/forms_fr.html.
Les rapports d’évolution de carrière sont établis à partir de
l’application informatique Sysper2. Chaque évalué reçoit une note de
mérite comprise entre zéro et vingt.
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Quelles sont les règles d’application ?
Les dispositions générales d’exécution de l’article 43 du statut adoptées
par la Commission le 3 mars 2004 sont d’application pour les rapports
annuels couvrant l’année 2003.
(http://www.cc.cec/pers_admin/promotions/index_fr.html#5).
Cependant il convient de noter que les rapports partiels ou intermédiaires
qui auraient dû être faits en 2003 doivent être établis selon les
dispositions antérieures.
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Quelle est la période couverte par le nouvel
exercice d’évaluation ?
La période de référence qui doit faire l’objet de l’évaluation est celle
allant du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2003.
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Qui doit être évalué et faire l’objet d’un REC
annuel ?
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Tous les fonctionnaires et certains agents temporaires2
ayant été en activité ou détachés dans l’intérêt du service, pendant au
moins un mois en continu au cours de l’année 2003, doivent être évalués.
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Les exceptions: un rapport doit être établi pour les
titulaires de poste3 qui ont
quitté définitivement les institutions communautaires en 2003 ou qui
seront amenés à les quitter en 2004, uniquement dans la mesure où ces
titulaires en font la demande expresse.
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Sur quoi porte l’évaluation ?
Comme lors de l’exercice précédent, l’évaluation porte sur 3 volets :
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Le rendement est évalué par une note de zéro à dix
: des objectifs individuels ayant été fixés pour chaque titulaire de
poste, l’évaluation du rendement devra se faire sur la base du degré de
réalisation de ces objectifs, en tenant compte du contexte de travail.
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Les compétences sont évaluées par une note de zéro
à six. Une grille standard applicable à l’ensemble des services de la
Commission
(http://www.cc.cec/home/admref/cdr/documentation/competency_framework_fr.pdf)
a été établie par la DG ADMIN. Il faut également prendre en considération
les compétences plus spécifiques liées à la nature du poste occupé ainsi
que, pour ceux qui assument des fonctions d’encadrement, le leadership, la
gestion des personnes et la gestion des ressources financières.
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La conduite dans le service qui couvre des aspects
comme la capacité à travailler avec d’autres, la motivation, la culture de
service, est évaluée par une note de zéro à quatre.
Dans le cas où des objectifs n’auraient pas pu être fixés
pour l’année 2003 pour l’ensemble des tâches assurées, l’évaluation du
rendement sera complétée à partir d’éléments dont a connaissance le
titulaire de poste, comme la description de poste ou des plannings
existants. De même, si la liste des compétences spécifiques et des autres
exigences du poste n’a pas pu être établie, l’évaluation de la compétence
et de la conduite sera basée principalement, sur la grille des compétences
et des aspects de la conduite standard, éventuellement complétée par les
standards d’évaluation établis au début de la période de référence.
(http://www.cc.cec/home/admref/cdr/documentation/competency_framework_fr.pdf).
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PRINCIPAUX CHANGEMENTS
INTRODUITS PAR RAPPORT A L’EXERCICE D’EVALUATION PRECEDENT
Les principaux changements introduits par les dispositions générales
d’exécution sont les suivants :
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Pour les fonctionnaires stagiaires : lorsque le stage
vient à échéance après le 31 janvier 2004, il ne faut pas faire de REC
mais uniquement le rapport de stage. La procédure à suivre sera celle
prévue à l’article 34 du statut : un mois au plus tard avant l’expiration
de la période de stage, le supérieur hiérarchique du fonctionnaire
stagiaire établit un rapport qui est communiqué à l’intéressé. Si le
rapport conclut au licenciement ou à la prolongation du stage, l’autorité
investie du pouvoir de nomination recueille l’avis du comité des rapports.
Les possibilités d’appel prévues dans le cadre de l’exercice d’évaluation
ne sont pas d’application. Le rapport de stage suit le modèle du rapport
d’évolution de carrière mais il ne comportera pas de note de mérite. Des
points de mérite seront attribués de manière forfaitaire, à l’issue de la
période de stage, au fonctionnaire titularisé, à raison de 9 points pour
les catégories A et B et 6 points pour les catégories C et D.
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Tout en gardant le rôle d’évaluateur, un chef d’unité
pourra confier les travaux préparatoires relatifs à l’évaluation du
personnel de son unité, à un collaborateur qu’il juge à même d’assumer
cette tâche.
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Lorsqu’un chef d’unité appartient au même grade que le
titulaire du poste, le validateur participe au dialogue, si le
titulaire de poste, l’évaluateur ou le validateur en fait la demande. Le
validateur doit obligatoirement faire part de ses observations écrites
dans la partie du rapport réservée à cette fin. Le comité paritaire
d’évaluation accorde une attention particulière aux appels formés par un
titulaire de poste appartenant au même grade que son évaluateur. Enfin si,
suite à cet appel, le comité paritaire n’est pas en mesure de rendre un
avis ou ne rend pas un avis unanime, l’évaluateur d’appel doit organiser
un dialogue avec le titulaire de poste avant de confirmer ou modifier le
rapport.
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Une disposition spécifique en matière d’appel a été
introduite pour les titulaires de poste qui ont dénoncé des actes
répréhensibles graves, en application de la décision de la Commission du 4
avril 2002 (« whistleblower ») et dont la note de mérite aurait été
diminuée de plus d’un point par rapport à leur dernier rapport. Dans ce
cas, l’évaluateur d’appel devient le directeur général de la direction
générale Personnel et Administration ou le secrétaire général de la
Commission.
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Pour les titulaires de poste détachés dans l’intérêt du
service ou mis à disposition d’un autre service, le REC devra être
établi par la direction générale d’origine. Celle-ci invitera le service
d’accueil à organiser le dialogue et à préparer un projet de rapport qui
ne comportera pas de note de mérite. Cette note sera attribuée par la
direction générale d’origine en tenant compte des normes d’évaluation
applicables dans la direction générale en question.
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Les titulaires de poste élus, désignés ou délégués à
des fonctions de représentant du personnel doivent signaler dans leur
auto-évaluation leur qualité de membre élu, désigné ou délégué. Ils
distinguent dans leur auto-évaluation, ce qui a trait aux activités
consacrées à la représentation du personnel, d’une part, et ce qui relève
des autres activités. L’évaluateur et le validateur concernés transmettent
pour avis au groupe ad-hoc, la partie de l’auto-évaluation relative aux
activités consacrées à la représentation du personnel. Suite à la
réception de cet avis ou en l’absence de réponse du groupe ad-hoc dans le
délai requis, l’évaluateur tient le dialogue formel.
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Lors du dialogue formel, l’évaluateur devra donner au
titulaire de poste une indication, sous forme de fourchette (d’une
amplitude maximale d’un point), de la note de mérite qu’il envisage de
lui attribuer. Cela ne signifie cependant pas que la note finale se
situera nécessairement dans cette fourchette car la note finale doit être
validée par le validateur.
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Deux nouvelles étapes sont formellement insérées
dans la procédure d’évaluation (voir point III ci-dessous) : une
concertation entre les évaluateurs et le validateur ; une concertation
entre les validateurs et le directeur général. Ces deux étapes se situent
après la tenue des dialogues formels et avant la finalisation des rapports
d’évolution de carrière. Elles visent à assurer une approche homogène de
l’évaluation, basée sur l’appréciation individuelle des mérites et sur les
standards définis pour la direction générale.
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La composition des comités paritaires d’évaluation
(CPE) a été revue : la présidence du comité attaché à la direction
générale (ou aux directions générales en cas de CPE commun à plusieurs
services) sera assurée par un directeur n’appartenant pas à la direction
générale en question. En outre, côté administration, il y aura un membre
externe et un membre interne. Pour atteindre le quorum, le président ou le
membre externe doit être présent. Le membre externe remplace le président
lorsque celui-ci est empêché. En outre, lorsque l’avis du CPE a été adopté
après un vote, les positions majoritaires et minoritaires exprimées lors
de ce vote, sont communiquées à l’évaluateur d’appel.
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Le modèle de rapport d’évolution de carrière – qui est
annexé aux DGE adoptées par la Commission – a été adapté : les notes de
mérite concernant les 3 volets prévus dans le REC pourront comporter
des demi points.
http://www.cc.cec/pers_admin/promotions/forms/forms_fr.html
Par ailleurs, un certain nombre de changements ont été introduits dans
l’application Sysper 2 :
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Lorsque le titulaire de poste, l’évaluateur et le
validateur marquent leur accord pour reconduire l’évaluation
précédente, la procédure sera réputée avoir été clôturée, sans qu’il soit
nécessaire d’en suivre toutes les étapes. En particulier, l’évalué n’aura
pas à produire une autoévaluation. Lorsque le rapport à établir est un
rapport annuel, l’évaluateur devra néanmoins tenir un dialogue avec le
titulaire de poste, qui portera sur la fixation des objectifs et le plan
de formation.
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Sysper 2 génèrera automatiquement des messages
électroniques dans Outlook à l’attention de l’évalué, à chaque fois que
celui-ci doit intervenir dans la procédure : production de
l’autoévaluation ; acceptation ou refus du rapport d’évolution de carrière
; rappel des délais à respecter.
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DEROULEMENT DE L’EXERCICE
D’EVALUATION
Dans la plupart des directions générales, l’exercice d’évaluation couvrant
l’année 2003 a été lancé. Compte tenu du fait que les nouvelles DGE
viennent d’être adoptées, les REC annuels devraient être finalisés fin
mai. Pour le personnel affecté au service extérieur, une procédure et des
délais spécifiques sont prévus : ils feront l’objet d’une autre
information administrative.
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Qui assume les fonctions d’évaluateur, de validateur
et d’évaluateur d’appel ?
En règle générale, l’évaluateur est le chef d’unité du titulaire de poste,
le validateur, le directeur et l’évaluateur d’appel, le directeur général.
L’évaluateur est le chef d’unité en place au 31 décembre 2003. Les
fonctions de validateur et d’évaluateur d’appel sont assumées par le
directeur et le directeur général, en place au moment où ils doivent
intervenir dans la procédure.
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Quelles sont les étapes de la procédure d’évaluation
?
Comme lors de l’exercice précédent, la procédure d’évaluation sera gérée
par l’application informatique Sysper 2. Les titulaires de poste qui se
trouvent dans l’impossibilité durable d’avoir accès à Sysper 2 pourront
toutefois recourir à d’autres formes de communication écrite.
La procédure d’évaluation est organisée autour des étapes suivantes4
:
Ces statistiques ont été publiées par l’information
administrative n° 01-2004 du 12 janvier 2004,
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Définition des standards d’évaluation
Lors de l’exercice précédent, les directions générales ont élaboré des
standards d’évaluation. Ceux-ci doivent être examinés et éventuellement
adaptés par le directeur général, après consultation des directeurs et des
chefs d’unité et portées à la connaissance du personnel. Ces standards
établis sur la base de la grille de compétences d’application pour
l’ensemble de la Commission ont pour objet d’harmoniser l’évaluation au
sein d’une direction générale.
(http://www.cc.cec/home/admref/cdr/documentation/competency_framework_fr.pdf
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L’auto-évaluation
Suite à la demande de l’évaluateur, le titulaire de poste doit établir une
auto-évaluation, dans un délai de huit jours ouvrables. Il est fortement
recommandé que le titulaire de poste utilise les standards d’évaluation
lors de cette étape cruciale.
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Le dialogue formel
Au plus tard dix jours ouvrables après la communication de
l’auto-évaluation, l’évaluateur tient un dialogue avec le titulaire de
poste, qui porte sur l’évaluation des prestations du titulaire de poste
pendant l’année 2003, la fixation des objectifs et la définition d’une
carte de formation couvrant au moins l’année 2004.
L’auto-évaluation et les normes d’évaluation définies pour la direction
générale doivent être systématiquement utilisées lors de ce dialogue.
L’évaluateur doit donner au titulaire de poste une indication de la note
de mérite qu’il envisage de lui attribuer, sous forme d’une fourchette
d’une amplitude maximale d’un point.
Les objectifs fixés pour l’année 2004 doivent tenir compte des conditions
de travail du titulaire de poste (temps partiel, détachement…) et doivent
être cohérents avec le programme de travail de la direction générale et de
l’unité.
L’évaluateur rédige à ce moment un projet de rapport.
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Les deux phases de concertation
Comme indiqué ci-dessus, lorsque dans une direction et pour un grade
donné, au moins deux tiers des projets de rapports d’évolution de carrière
ont été rédigés par les évaluateurs, le validateur doit se concerter avec
les évaluateurs pour procéder à la comparaison des mérites et à
l’harmonisation des notes de mérite proposées.
Le directeur général se concerte également avec les validateurs afin de
procéder à la même vérification au niveau de l’ensemble de la direction
générale.
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L’établissement du rapport d’évolution de carrière
Après ces concertations, l’évaluateur et le validateur finalisent le
rapport d’évolution de carrière. Celui-ci est porté à la connaissance du
titulaire de poste. Le titulaire dispose de cinq jours ouvrables pour
accepter le rapport sans formuler d’observations, pour l’accepter tout en
y ajoutant des commentaires ou pour le refuser, en motivant son refus.
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Les voies d’appel
En cas de refus du rapport, le validateur doit organiser un second
dialogue avec le titulaire de poste, dans un délai de dix jours ouvrables.
Le titulaire de poste peut se faire assister par un autre fonctionnaire.
En outre, si le titulaire de poste, l’évaluateur ou le validateur en fait
la demande, l’évaluateur participe également au second dialogue. A l’issue
de ce dialogue, le validateur confirme le rapport ou le modifie dans les
cinq jours ouvrables. Le rapport est porté à la connaissance du titulaire
de poste qui dispose de dix jours ouvrables pour l’accepter ou le refuser,
en motivant son refus.
Le refus vaut saisine du comité paritaire d’évaluation. Un comité
paritaire est mis en place auprès de chaque direction générale5.
Le comité examine l’appel dans un délai de 10 jours ouvrables. Il ne se
substitue ni à l’évaluateur, ni au validateur mais vérifie le respect de
la procédure et examine dans quelle mesure le rapport a été établi
conformément aux normes d’évaluation définies pour la direction générale
concernée.
L’avis du comité paritaire est porté à la connaissance du titulaire de
poste, de l’évaluateur, du validateur et de l’évaluateur d’appel.
Lorsqu’il a été adopté suite à un vote, cet avis fait état des positions
majoritaires et minoritaires qui se sont exprimées. Dans un délai de cinq
jours ouvrables, l’évaluateur d’appel confirme ou modifie le rapport.
L’évaluateur d’appel doit motiver sa décision s’il s’écarte des
recommandations figurant dans l’avis du comité paritaire d’évaluation.
Le rapport est alors clôturé et porté à la connaissance du titulaire de
poste. A ce stade de la procédure, en cas de désaccord, ce dernier a
toujours la faculté d’introduire une réclamation auprès de l’autorité
investie du pouvoir de nomination, au titre de l’article 90 du statut.
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QUELLES SONT LES IMPLICATIONS DE
L’ADOPTION DES NOUVELLES DGE POUR LES DIRECTIONS GENERALES QUI ONT DEJA
LANCES L’EXERCICE D’EVALUATION ?
La direction générale Personnel et administration avait demandé aux
services qui ont lancé l’exercice d’évaluation au cours du mois de
janvier, de ne pas franchir les étapes de la procédure qui suivent le
dialogue formel entre l’évaluateur et l’évalué. Elle avait en particulier
indiqué que les rapports ne pouvaient pas être clôturés avant l’adoption
des nouvelles DGE de l’article 43, sauf en cas de reconduction.
Les titulaires de poste dont le rapport a été clôturé avant le 3 mars
2004, sans qu’il s’agisse d’une reconduction, ou dont le rapport se trouve
dans une phase de recours, peuvent demander avant le 19 mars 2004, que la
procédure d’évaluation soit réinitialisée.
De même, un nouveau dialogue avec la participation du validateur devra
être organisé pour les titulaires de poste ayant le même grade que leur
évaluateur, si le titulaire de poste, l’évaluateur ou le validateur en
fait la demande avant le 19 mars 2004.
Enfin, lorsque le dialogue formel a eu lieu et que les titulaires de poste
n’ont pas encore pris connaissance de leur rapport, l’évaluateur devra
leur communiquer par oral, la fourchette de notes de mérite, comme prévu
dans les DGE adoptées le 3 mars 2004.
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COMPLEMENTAIRES
Des informations complémentaires peuvent être trouvées à l’adresse
suivante :
http://www.cc.cec/pers_admin/promotions/index_fr.html#5
FOOTNOTES
1 Hors grades A1 et A2
2 Les agents temporaires relevant du budget
recherche (AT 2d), les agents temporaires sur budget fonctionnement et sur
poste temporaire ( AT 2a) et les agents temporaires cabinet (AT 2c)
3 Le terme « titulaire de poste » désigne
indifféremment les fonctionnaires et les agents temporaires 2a), 2c) et
2d).
4 Les modalités particulières décrites au
point II ne sont pas répétées.
5 A noter que les nouvelles dispositions
adoptées par la Commission rendent possible, sous certaines conditions, la
création d’un comité paritaire commun à plusieurs directions générales.
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