EXERCICE D'EVALUATION ET DE PROMOTION 2011
Période de référence: du 1er janvier au
31 décembre 2010
Cette information administrative explique les différents aspects
du système d'évaluation et de promotion et encadre l'exercice 2011. Vous
y trouverez les informations utiles sur les seuils de promotion pour
2011, le calendrier et les délais pour les différents acteurs, les
outils de l'évaluation, les principes de base ainsi que les conditions
de participation à l'exercice.
L'exercice d'évaluation vise à apprécier les prestations individuelles
annuelles au travers d'un dialogue substantiel sur la performance des
titulaires de postes, à fixer des objectifs et à planifier le travail de
façon efficace. Cet exercice est complémentaire au retour d'information
régulier donné au cours de l'année et doit contribuer à l'optimalisation
des performances et à l'évolution future des carrières. L'attribution de
points de promotion est directement liée à l'évaluation de la
performance démontrée au cours de la période de référence.
L'exercice 2011 est lancé sur base des dispositions générales
d’exécution (DGE) de l’article
43 et de l’article
45 du statut, adoptées le 18 juin 2008, telles que modifiées par les
décisions de la Commission
C(2010)2957 and
C(2010)2958 les 6 et 7 mai
2010.
Néanmoins, la DG HR a tiré l'expérience des exercices d'évaluation et de
promotion 2009 et 2010 et a pris bonne note des commentaires émis par les
différentes parties prenantes.
La DG HR envisage donc de modifier ces dispositions dans le futur en
étroite coopération avec les partenaires sociaux et l'ensemble des
parties prenantes.
- PRINCIPES GENERAUX DE L'EVALUATION
Chaque année, les performances du personnel de la Commission sont
évaluées. Cette évaluation fait l’objet d’un rapport individuel,
appelé rapport d’évaluation, établi à partir de l’application
informatique Sysper2.
Qui doit être évalué ?
Tous les fonctionnaires et agents temporaires (titulaires de poste)
ayant été en activité(1) ou détachés dans l’intérêt du service,
pendant au moins un mois en continu au cours de l’année 2010,
doivent être évalués. Les agents contractuels sont évalués suivant
d'autres règles.
Les exceptions:
- Pour les titulaires de poste qui ont quitté définitivement
les institutions de l'UE en 2010 ou qui seront amenés à
les quitter en 2011, un rapport ne doit être établi qu'à la
condition qu'ils/elles en fassent la demande écrite à leur
évaluateur.
- Les titulaires de poste occupant des fonctions de directeur
général ou équivalent et de directeur ou équivalent ne sont pas
concernés par cet exercice annuel. Ils/elles font l’objet d’une
évaluation selon des modalités particulières.
Quels sont les outils de l'évaluation ?
Les objectifs et les critères d'évaluation
Les évaluateurs s’assurent que chaque fonctionnaire et agent
temporaire dispose d’objectifs, ceux-ci constituant la base de
l'évaluation du rendement. Les objectifs doivent s’aligner sur le
programme de travail de la direction générale et de l'unité et sur
la description de poste du/de la titulaire. Ils doivent être
assortis de critères à partir desquels les résultats seront évalués
ainsi que des conditions dans lesquelles ils sont censés être
atteints.
Les standards communs d'évaluation
Des standards communs d’évaluation sont d'application obligatoire
dans l’ensemble des services de la Commission. Ils ont été publiés à
l'attention du personnel dans l'IA
n° 22-2008 et sont pris en compte depuis l'exercice d'évaluation
2009.
Les standards s’appliquent à l’évaluation du rendement, des
compétences et de la conduite dans le service. Ils ont pour objet
d'harmoniser l'évaluation au sein d'une direction générale, de
faciliter le dialogue entre l'évaluateur et l'évalué et d'assurer la
comparabilité des appréciations données dans l'ensemble des
directions générales. Si nécessaire, les standards peuvent être
complétés au début de la période de référence par les directions
générales, en accord avec la DG HR, pour couvrir des aspects
spécifiques liés à leur mission. Dans ce cas, ils doivent être
publiés à l’attention du personnel de la direction générale au début
de la période de référence.
Quelle est la période couverte par le nouvel exercice
d’évaluation ?
La période de référence qui fait l’objet de l’évaluation est celle
allant du 1er janvier au 31 décembre 2010.
En cas de mobilité d'un(e) titulaire de poste ou d'un évaluateur au
cours de la période de référence, mobilité intervenant au moins 4
mois après la période couverte dans le précédent rapport
d'évaluation, l'évaluateur rédige dans Sysper2 une contribution qui
sera prise en compte par l'évaluateur responsable du rapport annuel
(2). Le titulaire de poste
peut commenter cette contribution.
Le rapport d’évaluation et les cinq niveaux de performance
Le rapport d'évaluation(3) sert à recueillir les informations se
rapportant aux prestations individuelles d'un(e) titulaire de poste
pendant une période de référence.
Le/la titulaire dispose d'une rubrique dans laquelle il/elle insère
son autoévaluation.
Le rapport se divise ensuite en trois rubriques, permettant à
l'évaluateur d'apprécier sous forme de commentaires qualitatifs :
- Le rendement : évalué au regard des objectifs
individuels assortis de critères d’évaluation qui sont fixés
pour chaque titulaire de poste au début de la période de
référence; l’évaluation du rendement consiste à indiquer dans
quelle mesure le/la titulaire de poste a atteint ses objectifs,
en tenant compte du contexte de travail. Pour cette rubrique,
des standards communs d’évaluation portant sur la gestion, la
planification, la réalisation et la qualité du travail doivent
également être utilisés.
- Les compétences : évaluées sur base des standards
communs d’évaluation qui concernent la communication, la
négociation, l’analyse des problèmes et la mise en œuvre de
solutions, ou la prise en compte de l’environnement de travail.
Pour les titulaires de poste qui assument des fonctions
d’encadrement, les compétences relatives au leadership, à la
gestion des personnes et à la gestion des ressources financières
doivent également être évaluées.
- La conduite dans le service qui décrit le
comportement du/de la titulaire de poste dans son environnement
de travail. Les standards communs d'évaluation couvrent des
aspects tels que la capacité à travailler en équipe, la culture
de service, l’engagement dans le travail, le développement
personnel et le leadership.
Ces commentaires qualitatifs sont synthétisés par un des cinq
niveaux de performance suivants:
IA |
® La performance du/de la titulaire a
constamment dépassé le niveau de prestations attendu*. |
IB |
® La performance du/de la titulaire a
fréquemment dépassé le niveau de prestations attendu*. |
II |
® La performance du/de la titulaire a atteint
le niveau de prestations attendu*. |
III |
® La performance du/de la titulaire a
partiellement atteint le niveau de prestations attendu*. |
IV |
® La performance du/de la titulaire n'a pas
atteint le niveau de prestations attendu*. |
* quant au
rendement, aux compétences et à la conduite dans le
service. |
Pour chaque direction générale, des pourcentages maxima
s’appliquent aux niveaux de performance IA (8% des
fonctionnaires de chaque grade) et IB (22% des fonctionnaires de
chaque grade). Le résultat de l’application de ces pourcentages
étant systématiquement arrondi à l’unité supérieure, une
deuxième vérification du respect des pourcentages s’opère au
niveau de chaque groupe de fonction.
Evaluation de la démonstration du potentiel pour les besoins
de la procédure de certification
Les fonctionnaires du groupe de fonctions AST sans restriction
de carrière qui souhaitent se porter candidats à la procédure de
certification doivent, lorsqu'ils/elles remplissent leur
autoévaluation, demander à leur évaluateur de compléter une
rubrique "potentiel".
Pour rappel, la rubrique "potentiel" figurant dans le rapport
d’évaluation ne doit être remplie que si le/la titulaire de
poste en fait la demande explicite dans son autoévaluation.
L'évaluateur indique, à partir d’un menu déroulant, quelles
fonctions de niveau Administrateur (voir référentiel sur la page
"certification, exercice 2010"), le/la titulaire de poste
a assumées au cours de l’année 2010. Il/elle indique, le cas
échéant, à quelles occasions le/la titulaire a démontré son
potentiel à devenir administrateur de par son rendement, ses
compétences et/ou sa conduite dans le service.
Il appartient au validateur de décider, sur la base des
commentaires introduits par l’évaluateur, si le/la titulaire de
poste a démontré ou non son potentiel à devenir administrateur.
Quelles sont les règles d’application ?
Les dispositions générales d’exécution de l’article 43 du statut
adoptées par la Commission le 18 juin 2008, telles que
modifiées par la décision de la Commission C(2010)2957 le 6 mai 2010, s’appliquent aux rapports
d’évaluation annuels couvrant l’année 2010 des fonctionnaires et
des agents temporaires, tant pour le budget fonctionnement que
pour le budget recherche de la Commission.
Pour le personnel actuellement affecté au service extérieur de
la Commission, la décision de la Commission du 19 décembre 2008
relative aux modalités d'évaluation et de promotion s'applique,
à l'exception de la définition des acteurs (voir titre
"acteurs").
- PRINCIPES GENERAUX DE LA PROMOTION
Un exercice de promotion est organisé chaque année. Il comprend
l'attribution de points de promotion et l'établissement d'une liste
des fonctionnaires promus.
Qui participe à l'exercice de promotion ?
Sont concernés par l'exercice de promotion tous les fonctionnaires
rémunérés sur les crédits du budget général, à l’exception des
fonctionnaires des grades AST11, AST7/C et AST5/D, ainsi que les
fonctionnaires des grades supérieurs au grade AD13.
Il n'y a pas d'exercice de promotion pour les agents temporaires, ni
pour les agents contractuels (des règles spécifiques s'appliquent
pour le reclassement de certains agents temporaires et agents
contractuels).
Les points de promotion et leurs critères d'attribution
Un fonctionnaire peut se voir attribuer
- 10, 11 ou 12 points de promotion, si sa performance
correspond au niveau de performance IA;
- 7, 8 ou 9 points de promotion, si sa performance correspond
au niveau de performance IB;
- 4, 5 ou 6 points de promotion, si sa performance correspond
au niveau de performance II;
- 1, 2 ou 3 points de promotion, si sa performance correspond
au niveau de performance III;
- aucun point de promotion, si sa performance correspond au
niveau de performance IV.
Sont éligibles aux points de promotion :
- les fonctionnaires qui étaient l'année précédant l'exercice
de promotion en position d'activité (y compris en congé de
maladie, de maternité, parental ou familial, en congé pour
service militaire) ou détachés dans l'intérêt du service;
- les fonctionnaires stagiaires dont le stage est arrivé à
échéance au plus tard le 31 décembre 2010.
Au début de chaque année, le directeur général établit, après
consultation des directeurs et des chefs d'unité, les critères selon
lesquels les points de promotion seront attribués. Ces critères
tiennent compte des quatre éléments suivants :
- l'évaluation qualitative couvrant l'année précédant
l'exercice de promotion;
- l'utilisation dans l'exercice des fonctions de langues
autres que la langue dont le fonctionnaire a justifié posséder
une connaissance approfondie lors de son recrutement;
- le niveau de responsabilités exercées durant la période de
référence;
- les tâches accomplies dans l'intérêt de l'institution, pour
autant qu'elles ne fassent pas partie des activités habituelles
du fonctionnaire. Ces tâches ne donnent plus lieu à
l'attribution de PPII mais figurent néanmoins parmi les critères
à prendre en considération pour l'attribution des points de
promotion.
Ces tâches sont les suivantes :
- Président/membre d'un jury de concours ou d'un comité
paritaire de sélection d'agents temporaires,
- Assesseur d'un jury,
- Correcteur d'épreuves de concours
- Président/membre d'un comité paritaire.
Les critères détaillés relatifs à l'attribution des points de
promotion sont communiqués au personnel par chaque direction
générale.
Pour chaque fonctionnaire, l'information concernant l'utilisation
des langues et le niveau de responsabilités est incluse dans le
rapport d'évaluation. S'agissant des tâches accomplies dans
l'intérêt de l'institution, l'information sera collectée
centralement par la DG HR auprès d'EPSO, des Présidents des comités
paritaires et des directions générales. La liste des fonctionnaires
ayant participé aux tâches reprises ci-dessus fera l'objet d'une
publication par le biais d'une information administrative.
Les seuils de promotion
Tous les grades, à l'exception des grades de fin de carrière
(AD12, AST10, AST6/C et AST4/D)
Les DGE de l'article 45 du statut prévoient un "plan de convergence"
pour la période 2008-2011. Il précise à quel rythme doit s'opérer la
transition des vitesses "historiques" de promotion constatées sur la
période 2000-2004 vers les vitesses qui découlent des taux
multiplicateurs repris à l'annexe IB du statut.
Le plan de convergence mentionne pour chaque année le temps
d'attente moyen dans le grade avant promotion. Ce temps d'attente
est la base à partir de laquelle est calculé le seuil de promotion
selon la formule suivante :
Temps d'attente moyen x nombre moyen de points de
promotion distribués par fonctionnaire
= seuil de promotion.
L’avantage d’une telle approche est qu’elle permet de déterminer,
à l’avance, la valeur du seuil de promotion.
Tous les fonctionnaires qui disposent d'un nombre de points
supérieur ou égal au seuil de promotion et qui remplissent les
conditions spécifiées au point "qui est promu"?
|
Seuils de promotion 2010 |
AD13 |
30 |
AD11 |
24 |
AD10 |
24 |
AD09 |
24 |
AD08 |
18 |
AD07 |
18 |
AD06 |
18 |
AD05 |
18 |
AST09 |
30 |
AST08 |
24 |
AST07 |
24 |
AST06 |
24 |
AST05 |
24 |
AST04 |
18 |
AST03 |
18 |
AST02 |
18 |
AST01 |
18 |
AST05.C |
27 |
AST04.C |
27 |
AST03.C |
24 |
AST02.C |
24 |
AST03.D |
27 |
Compte tenu du nombre très limité de fonctionnaires dans le grade
AST2/D, le seuil de promotion pour ce grade sera communiqué
directement aux fonctionnaires concernés.
Les grades de fin de carrière (AD12, AST10, AST6/C et AST4/D)
Pour les grades de fin de carrière, il n'existe pas de temps
d'attente moyen historique. Pour ces grades, les seuils annuels sont
annoncés lors du lancement officiel de l'exercice mais ils restent
indicatifs jusqu'à la fin de l'exercice de promotion. En promouvant
le nombre fixé de fonctionnaires, le seuil définitif est déterminé
par le nombre de points obtenu par le dernier fonctionnaire promu.
Si les possibilités budgétaires ne permettent pas de promouvoir tous
les fonctionnaires qui ont accumulé un nombre de points exactement
identique au seuil, le comité paritaire d'évaluation et de promotion
propose parmi les fonctionnaires à égalité de points (ex aequo),
ceux qui peuvent faire l'objet d'une promotion en recourant à des
critères subsidiaires comme l'ancienneté dans le grade et des
considérations liées à l'égalité des chances ou à la nature des
fonctions exercées.
Le statut prévoit toutefois une augmentation graduelle des taux
annuels de promotion pour les grades de fin de carrière jusqu'en
2011, ce qui signifie que le nombre de promotions continue à
augmenter pendant cette période.
|
Seuils indicatifs 2011 |
AD12 |
33 |
AST10 |
53 |
AST06.C |
34 |
AST04.D |
56 |
L'accumulation des points dans le sac à dos
Le fonctionnaire accumule dans un sac à dos les points de promotion
(de 1 à 12) octroyés chaque année en fonction de son rapport
d'évaluation et des critères d'attribution des points de promotion
fixés par le directeur général.
Après la promotion, le nombre de points correspondant au seuil de
promotion est déduit du total de points accumulés. Le solde éventuel
est reporté pour les exercices suivants.
Le calcul des contingents de points de promotion disponibles par
niveau de performance, par grade et par direction générale
Le nombre total de points de promotion dont dispose chaque direction
générale pour chaque grade et niveau de performance est égal à :
Niveau de performance |
Calcul des points de promotion
disponibles par niveau de performance |
IA |
10,5 points par fonctionnaire dans
le niveau IA |
IB |
7,5 points par fonctionnaire dans le
niveau IB |
II |
5,1 points par fonctionnaire dans le
niveau II |
III |
2 points par fonctionnaire dans le
niveau III |
IV |
0 point |
Le calcul se fait uniquement par grade; il n’existe aucune
possibilité de transfert de points d’un grade vers un autre grade.
Les résultats obtenus sont arrondis au nombre entier supérieur le
plus proche.
Si dans certains grades, le contingent de points disponibles pour un
niveau de performance ne permet pas d'attribuer à au moins un
fonctionnaire le nombre de points de promotion le plus élevé prévu
pour le niveau de performance en question, le directeur général
adresse éventuellement une demande de dérogation à l'intention du
comité paritaire d'évaluation et de promotion.
Qui est promu ?
Un/une fonctionnaire peut faire l'objet d'une décision de promotion
si :
- Il/elle a accumulé dans son sac à dos un nombre de points
égal ou supérieur au seuil de promotion dans le grade actuel;
- Il/elle a acquis, au plus tard le 31 décembre de l'année de
l'exercice de promotion, le minimum d'ancienneté dans le grade
requis par le statut (deux ans);
- Il/elle a démontré sa capacité à travailler dans une
troisième langue et s'il s'agit de sa première promotion après
recrutement;
- Il/elle est en position d'activité (y compris en congé de
maladie, de maternité, parental ou familial et en congé pour
service militaire) ou détaché dans l'intérêt du service à la
date de l'adoption des décisions de promotion par l'Autorité
Investie du Pouvoir de Nomination (AIPN);
- sa performance ne correspond pas au niveau IV (insuffisance
professionnelle).
Toute décision de promotion d'un fonctionnaire faisant l'objet
d'une procédure disciplinaire est suspendue jusqu'à ce que soient
connus les résultats de cette procédure.
Dates d'effet de la promotion
Les promotions prennent effet le 1er janvier de l'année de
l'exercice de promotion. Si à cette date, le fonctionnaire ne
possède pas l'ancienneté minimale requise, la promotion prend effet
le premier jour du mois qui suit celui au cours duquel cette
ancienneté est acquise.
Démonstration de la capacité à travailler dans une troisième
langue
Tous les fonctionnaires dont la première promotion après recrutement
prend effet après le 30 avril 2006 sont tenus de démontrer leur
capacité à travailler dans une troisième langue.
A partir de l'exercice 2009, le niveau requis est le niveau 6 des
cours de langues interinstitutionnels (équivalent au niveau B2 du
Cadre européen Commun de Référence du Conseil de l'Europe).
La démonstration de cette capacité peut être faite de trois
manières: en réussissant un cours de langue inter-institutionnel de
niveau 6, en réussissant un test organisé par l'EPSO ou en
produisant un certificat reconnu par le comité d'évaluation d'EPSO.
Pour plus de détails, une Information Administrative sera publiée en
janvier 2011.
Quelles sont les règles d'application ?
Les dispositions générales d'exécution de l'article 45 du statut
adoptées par la Commission le 18 juin 2008, telles que modifiées
par la décision de la Commission C(2010)2957 le 7 mai 2010, s'appliquent à la promotion des fonctionnaires
relevant tant du budget de fonctionnement que du budget de
recherche.
A l'exception de l'article 9, paragraphe 3, ces dispositions
générales ne s'appliquent pas à la promotion résultant d'une
nomination suite à la publication d'un avis de vacance conformément
à l'article 29, paragraphe 1 (a) (iii) du statut (poste de
management).
- DEROULEMENT DE L'EXERCICE D'EVALUATION ET DE PROMOTION
L’exercice d’évaluation et l’exercice de promotion se déroulent
simultanément. L’exercice couvrant l’année 2009 sera lancé le 17
décembre 2010. Les rapports d’évaluation annuels devraient être
finalisés, en règle générale, le 10 mai 2011.
La procédure d’évaluation et de promotion est gérée par
l’application informatique Sysper2, système électronique sécurisé.
Chaque fonctionnaire dispose d'un dossier d'évaluation et d'un
dossier de promotion qui font partie intégrante de son dossier
personnel. Il/elle y accède au moyen d'un mot de passe personnel et
secret. Le dossier d'évaluation comporte l'ensemble des rapports
d'évaluation établis dans Sysper2, et le dossier de promotion
reprend notamment des informations sur le nombre de points de
promotion attribués au titre de l'exercice en cours ainsi que le
nombre total de points de promotion accumulés. Les titulaires de
poste qui se trouvent dans l’impossibilité durable d'accéder à
Sysper2 pourront recourir par écrit selon des modalités à définir
avec l'unité RH de leur DG.
Les acteurs de l’évaluation et de la promotion
Dénomination |
Personne(s) concernée(s) |
Titulaire de poste |
La personne à évaluer |
Evaluateur |
Le supérieur hiérarchique du/de la
titulaire de poste (en règle générale, le chef d'unité) à la
fin de la période couverte par le rapport (31 décembre) |
Validateur |
Le supérieur hiérarchique direct de
l’évaluateur (en règle générale le directeur) ; il est
déterminé lors de sa 1ère intervention dans le rapport
d'évaluation |
Evaluateur d'appel |
Dans la plupart des cas, le directeur
général ; il est également déterminé lors de sa première
intervention |
Comité paritaire de
l'évaluation et de la promotion ou CPEP |
Un comité paritaire par groupe de
fonctions (un pour les AD, un pour les AST), et sept groupes
paritaires de travail par comité (un par groupe de services) |
Directeur |
Dans le cadre de l'exercice de
promotion, il est déterminé lors de sa 1ère intervention
dans le processus de promotion |
Directeur général |
Dans le cadre de l’exercice de
promotion, il établit les intentions formelles d’attribution
des points de promotion |
Autorité Investie du
Pouvoir de Nomination AIPN "Promotion" |
Dans le cadre de l'exercice de
promotion, il s'agit du directeur général de la DG HR |
Quelles sont les étapes de la procédure d’évaluation et de
promotion ?
L’autoévaluation
Suite à la demande de l’évaluateur, le/la titulaire de poste doit
établir une autoévaluation, dans un délai de huit jours ouvrables.
Pour ce faire, il utilise les standards communs d’évaluation. Dans
la perspective de la procédure de promotion, le/la titulaire est
également invité(e) à commenter son niveau de responsabilités et à
mentionner les langues qu'il/elle utilise effectivement dans
l’exercice de ses fonctions, pour répondre aux besoins du service.
Le/la titulaire de poste doit indiquer dans son autoévaluation
s'il/si elle a été élu(e) à la représentation du personnel, ou
désigné(e) par celle-ci. Il/elle doit dans ce cas séparer son
autoévaluation en deux sections distinctes, afin que l'évaluateur
consulte le groupe ad hoc sur la partie relative aux activités
effectuées dans le cadre des fonctions exercées en tant qu'élu ou
désigné. Cette consultation se fait en dehors de Sysper2.
Des dispositions particulières sont prévues par les DGE de l'article
43 et de l'article 45 du règlement pour les fonctionnaires détachés à 100% ou à
50% auprès de la représentation du personnel.
Les jours d’absences justifiées (missions, congés, maladie, …) sont
à décompter des délais octroyés aux titulaires pendant la procédure.
Le dialogue
Après la réception de l’autoévaluation, l’évaluateur tient un
dialogue avec le/la titulaire de poste. Ce dialogue constitue l'une
des tâches fondamentales d'encadrement pour l'évaluateur (article 7,
paragraphe 4 des Dispositions Générales d'Execution de l'article 43
du règlement). Il constitue également une opportunité
essentielle pour le titulaire de poste d'obtenir un retour
d'information constructif sur ses performances lors de la période de
référence et de discuter de ses objectifs futurs et évolution de
carrière. Le dialogue se doit d'être transparent, substantiel, et
bien préparé aussi bien par l'évaluateur que par le titulaire de
poste.
Le dialogue porte en particulier sur l’évaluation des performances
du titulaire de poste pendant l’année 2010, la fixation des
objectifs pour l’année 2011 et la mise à jour des besoins en
formation couvrant au moins l’année 2011. Les objectifs fixés pour
l’année 2009 doivent être mesurables et cohérents avec le programme
de travail de la direction générale et de l’unité.
Si le/la titulaire de poste a mentionné dans l'autoévaluation ses
activités en tant qu'élu(e) ou désigné(e) à la représentation du
personnel, l'évaluateur doit avoir consulté le groupe ad-hoc. Il
doit disposer de l’avis du groupe ad hoc avant la tenue du dialogue.
La rédaction du rapport qualitatif par l’évaluateur
Dans les dix jours ouvrables suivant le dialogue, l’évaluateur
rédige un projet de rapport qualitatif. Ce rapport personnalisé doit
refléter la performance réelle du titulaire de poste durant la
période de référence.
L'évaluateur a l'obligation de motiver le rapport de façon
suffisante et circonstanciée. Cette motivation doit permettre au
titulaire de poste d'apprécier le bien-fondé de son évaluation en
toute connaissance de cause.
Pour la rédaction du rapport, l'évaluateur dispose de
l’autoévaluation, des éléments ressortant du dialogue, des objectifs
fixés pour la période de référence et des standards communs
d’évaluation. Le cas échéant, il tient compte des contributions
établies par d'autres évaluateurs au cours de l'année 2010 ainsi que
de l'avis du groupe ad hoc.
L’intervention du validateur et les commentaires éventuels du/de
la titulaire de poste
Après un examen des commentaires figurant dans le rapport et la
vérification de l’application des standards, le validateur confirme
ou complète l’évaluation qualitative et la transmet au/à la
titulaire de poste qui dispose ensuite de cinq jours ouvrables pour
réagir. Les commentaires éventuels du/de la titulaire de poste sont
renvoyés au validateur.
La proposition du niveau de performance par le validateur ; la
proposition des points de promotion par le directeur
Sur base des suggestions des évaluateurs et du contenu des
évaluations qualitatives, le validateur propose un niveau de
performance pour chaque fonctionnaire et agent temporaire.
Pour chaque fonctionnaire, le directeur propose des points de
promotion en relation avec le niveau de performance indiqué par les
validateurs.
La concertation
Le directeur général, en concertation avec l’encadrement supérieur,
identifie, grade par grade, les fonctionnaires dont le niveau de
performance correspond aux niveaux IA et IB et établit ses
intentions formelles provisoires d'attribution de points de
promotion. Ces éléments sont ensuite insérés dans le module Sysper2.
C'est lors de cette concertation que sont répertoriés les grades
dans lesquels le contingent de points disponibles pour un niveau de
performance ne permet pas d'attribuer à au moins un fonctionnaire le
nombre de points de promotion le plus élevé prévu pour le niveau de
performance en question. Une demande de dérogation peut être
transmise au comité paritaire d'évaluation et de promotion afin
d'obtenir une augmentation des contingents de points de promotion
dans les grades problématiques.
La consultation du comité paritaire d’évaluation et de promotion
Les comités paritaires d’évaluation et de promotion se réunissent
dans un délai de cinq jours ouvrables suivant la transmission par la
DG HR de l’analyse statistique des propositions des directions
générales. Les comités disposent de huit jours ouvrables pour
adresser des recommandations éventuelles aux directions générales.
Ces recommandations sont portées à la connaissance du personnel par
voie d’Information Administrative.
Les comités paritaires examinent également les demandes de
dérogation introduites par les directions générales. En cas d'avis
positif du comité, les contingents de points de promotion sont
adaptés en conséquence dans SYSPER2.
Finalisation des rapports d’évaluation et des points de promotion
Suite aux recommandations du comité paritaire d’évaluation et de
promotion, le directeur général peut confirmer ou modifier la liste
des fonctionnaires pouvant se voir reconnaître le niveau de
performance IA ou IB, et confirmer ou modifier ses intentions
formelles d'attribution des points de promotion.
La DG HR vérifie ensuite le respect des pourcentages maxima prévus
pour les niveaux IA et IB et des contingents de points de promotion
disponibles.
Dès réception de l’accord de la part de la DG HR, les validateurs
valident tous les rapports d’évaluation par groupe de fonction. Par
cette action, les rapports sont transmis aux titulaires de poste.
Simultanément, le directeur général valide les listes de promotion,
et rend les dossiers de promotion accessibles aux titulaires.
L’acceptation ou le refus du rapport et/ou des points de
promotion par le/la titulaire de poste
Le/la titulaire de poste dispose de 15 jours ouvrables pour accepter
– avec ou sans commentaires – ou refuser son rapport d’évaluation
et/ou ses points de promotion. L’acceptation clôture le rapport, le
refus le fait passer en phase d’appel.
Règles spécifiques pour le service extérieur
Chaque titulaire de poste a deux validateurs qui assument
conjointement ce rôle. En cas de désaccord entre le premier et le
deuxième validateur, la décision finale revient au deuxième
validateur.
Le comité de direction du service extérieur identifie sur
proposition du directeur général de la direction générale des
Relations extérieures et sur base des évaluations qualitatives
individuelles ceux dont la performance au cours de la période de
référence correspond aux niveaux IA et IB. Il approuve également les
intentions formelles provisoires relatives à l'attribution des
points de promotion.
Calendrier de l'exercice général
Acteurs |
Actions |
Délais |
Calendrier |
DG
HR |
Lancement de l'exercice par voie d'Information Administrative |
|
17 decembre 2010 |
Evaluateur ou Responsable Ressources Humaines |
Création des rapports dans Sysper2 |
|
A partir du 17 décembre 2010 |
DG +
management |
Echange de vue sur les performances démontrées dans la DG, dans chaque
grade au cours de la période de référence |
|
17 janvier 2011 au plus tard
|
DG |
Publication des standards communs d'évaluation et des éventuels
standards propres à la direction générale pour l'année suivante |
|
fin janvier 2011 au plus tard |
Communication des critères d'attribution points de promotion |
Titulaire de poste |
Autoévaluation |
8 jours ouvrables |
17 janvier 2011 au plus tard |
Titulaire de poste + Evaluateur |
Dialogue : évaluation des prestations pendant la période de référence,
fixation des objectifs pour l'année, mise à jour des besoins en
formation |
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7 février 2011 au plus tard |
Evaluateur |
Projet de rapport qualitatif (pas d'indication de niveau de
performance), révision et validation des objectifs |
Dialogue + 10 jours ouvrables |
21 février 2011 au plus tard |
Validateur |
Vérification de l’application des standards communs, comparaison des
mérites, confirmation ou modification des commentaires ; transmission du
rapport qualitatif au/à la titulaire de poste sans indication de niveau
de performance |
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28 février 2011 au plus tard |
Titulaire de poste |
Observations éventuelles pour le validateur, ou renvoi au validateur
sans commentaire |
5 jours ouvrables |
7 mars
2011 au plus tard |
Validateur |
Suite aux observations du/de la titulaire de poste, confirmation, ajouts
ou correction du rapport
Proposition de niveaux de performance via une liste dans Sysper2 |
|
21 mars
2011 au plus tard |
Directeurs + Directeurs Généraux Adjoints |
Propositions relatives aux intentions formelles d'attribution de points
de promotion |
|
24 mars
au plus tard |
Concertation
DG + Validateurs |
Identification grade par grade, des niveaux de performance IA (8%) et IB
(22%) |
|
23 mars 2011 au plus tard |
Directeur Général + directeurs |
Intentions formelles provisoires relatives à l'attribution des points de
promotion dans les dossiers de promotion, via une liste dans Sysper2 |
|
23 mars 2011 au plus tard |
DGs |
Délai pour la soumission des propositions des niveaux et des points dans
Sysper2 |
|
28 mars 2011 au plus tard |
DG
HR |
Transmission des statistiques aux comités paritaires |
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04 avril 2011 au plus tard |
Comité Paritaire d'Evaluation et Promotion AD |
Vérification du bon déroulement de l’exercice pour le groupe de fonction
AD ; recommandations éventuelles au directeur général et à DG HR ;
transmission de l'analyse du Comité au personnel |
|
12 avril 2011 |
Comité Paritaire d'Evaluation et Promotion AST |
Vérification du bon déroulement de l’exercice pour le groupe de fonction
AST ; recommandations éventuelles au directeur général et à DG HR ;
transmission de l'analyse du Comité au personnel |
12 avril 2011 |
Directeur Général + Validateurs |
Eventuellement, nouvelle concertation sur base des recommandations du
CPEP |
|
13 – 26 avril 2011 |
Directeur Général |
Confirmation ou modification des niveaux de performance IA et IB ;
confirmation ou modification des listes des points de promotion dans les
dossiers de promotion, via une liste dans Sysper2 |
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2 mai 2011
au plus tard |
DG
HR |
Vérification du respect des pourcentages et des points par rapport aux
points disponibles par grade et par niveau de performance ; accord pour
finalisation des rapports par le validateur, et des listes de points par
DG |
|
5 mai 2011
au plus tard |
Validateur |
Validation des rapports et des niveaux de performance, et transmission
du rapport au/à la titulaire |
|
10 mai 2011
au plus tard |
Directeur Général |
Validation des listes des points dans les dossiers de promotion, et
transmission du dossier de promotion au/à la titulaire |
|
10 mai 2011
au plus tard |
Titulaire de poste |
Accepte le rapport, avec ou sans commentaire = clôture du rapport |
Refuse le rapport, et lance un recours au CPEP |
15 jours ouvrables |
31 mai 2011
au plus tard |
Accepte les points de promotion attribués |
Refuse le nombre de points, et lance un recours au CPEP |
LA PHASE D'APPEL
Les étapes de la phase d'appel
Comité paritaire d’évaluation et de promotion
Le/la titulaire de poste peut contester son rapport d'évaluation, le
niveau de performance, ou les points de promotion qui lui ont été
octroyés. Dans ce cas, il doit lancer un appel au Comité Paritaire
d'Evaluation et de Promotion qui analyse l'appel et donne un avis.
L'appel est clôturé par la décision finale de l'AIPN (évaluation et/ou
promotion).
Un appel contre le rapport est automatiquement un appel contre les
commentaires qualitatifs du rapport, contre le niveau de performance et
contre les points de promotion
Un appel contre les points est un appel contre les points de promotion
au sein d'un niveau de performance uniquement
Avant de lancer un appel, un titulaire de poste peut demander un
dialogue avec son validateur. Ce dialogue doit être demandé dans Sysper2
dans un délai de 12 jours après la communication du rapport au titulaire
de poste. Le dialogue a un but purement informatif, et n'impacte pas le
niveau de performance et points de promotion alloués.
Indépendamment d'une demande de dialogue, le titulaire de poste doit
accepter ou refuser son rapport dans les 15 jours suivant la
communication de son rapport.
Si le titulaire de poste décide de faire un appel, il doit motiver ses
raisons.
L'appel est alors transmis au Comité Paritaire d'Evaluation et de
Promotion, qui examine l'appel et envoi une recommandation à
l'évaluateur d'appel (dans le cas d'un appel contre le rapport), ou à
l'Autorité Investie du Pouvoir de Nomination (dans le cas d'un appel contre les points)
Le travail du Comité Paritaire d'évaluation et de Promotion
Il existe deux Comités paritaires d'évaluation et de Promotion: un
pour le groupe de fonction AD et un pour le groupe de fonction AST,
chacun concernant les fonctionnaires et les agents temporaires.
Les comités paritaires traitent tous les appels individuellement. Dans
le cas d'un appel contre le rapport, le comité ne doit pas se substituer
aux acteurs dans le processus d'évaluation: le comité contrôle si la
procédure à bien été respectée, et si le rapport a été rédigé in accord
avec les standards d'évaluations de la DG concernée.
Dans le cas d'un appel contre les points de promotion, le Comité vérifie
l'accord avec les critères d'attribution des points de promotion.
Le comité adopte un avis, traitant de tous les points mentionnés dans la
motivation de l'appel. L'avis doit mener à une conclusion
opérationnelle, en donnant les raisons, et faisant une recommandation à
l'évaluateur d'appel ou à l'AIPN. Si l'avis n'est pas adopté par
consensus, il doit contenir la minorité des avis exprimés. Dans le cas
d'un avis partagé, le président du Comité peut voter.
Dans le cas où un appel concerne le rapport, l'avis du comité est inséré
dans le rapport du titulaire de poste. Dans le cas où un appel concerne
les points de promotion, l'avis du comité est inséré dans le dossier de
promotion du titulaire de poste.
Le travail des Comités Paritaires d'Evaluation et de Promotion est
préparé par des groupes de travail qui émettent des projets d'avis.
Les fonctionnaires seront informés en temps utile de la composition des
membres des groupes de travail et des Comités Paritaires d'évaluation et
de Promotion.
La décision de l'évaluateur d'appel concernant les appels contre le
rapport
Une fois que l'évaluateur d'appel a reçu l'avis du comité paritaire
d'évaluation et de promotion, il a 5 jours ouvrables pour confirmer ou
modifier le rapport. Si sa décision va à l'encontre de l'avis du Comité
Paritaire d'évaluation et de promotion, il doit la justifier.
Lorsque le titulaire de poste, l'évaluateur et le validateur ont le même
grade, l'évaluateur d'appel doit porter une attention particulière en
examinant l'appel si le Comité Paritaire d'évaluation et de promotion
n'a pas pu délivrer un avis ou bien si l'avis a été déterminé sur la
base d'un vote.
Le rapport est alors clôturé, et le titulaire de poste est informé. Si
le titulaire de poste n'est pas d'accord avec la décision, il a 3 mois
pour soumettre un recours à l'Autorité investie du pouvoir de nomination,
sur la base de l'article 90, paragraphe 2 du règlement.
Un appel contre les points (issu d'un appel contre le rapport) ne peut
être examiné avant que l'évaluateur d'appel ne prenne une décision sur
le rapport.
La décision de l'Autorité Investie du Pouvoir de Nomination concernant les appels contre les points de
promotion
Une fois l'avis du comité paritaire d'évaluation et de promotion reçu,
l'autorité investie des pouvoirs de nomination (promotion) (le Directeur
Général de la DG HR) attribue le nombre final de points de promotion aux
fonctionnaires:
- qui ont émis un appel contre leurs points de promotion
- qui ont émis un appel contre leur rapport rejeté par
l'évaluateur d'appel, et en même temps avaient le nombre de
points de promotion maximaux dans leur niveau de performance
Si le titulaire de poste n'est pas d'accord avec le nombre de
points, il
a 3 mois pour soumettre un recours à l'Autorité investie du pouvoir
de nomination, sur la base de l'article 90, paragraphe 2 du règlement.
Les avis des groupes de travail et des Comité Paritaires
d'évaluation et de promotion sont communiqués aux titulaires de
poste via Sysper2 le jour de la clôture de leur appel.
Calendrier de la phase d'appel
Le calendrier suivant est purement indicatif et ne constitue pas
de garantie quant aux dates qui seront effectivement respectées.
Acteur |
Appel contre le rapport |
Appel contre les points de promotion |
Délais |
Calendrier 2011 |
Titulaire de poste |
Emet un appel contre le rapport |
Submits appeal against promotion points |
15 jours ouvrables après réception du rapport |
31
mai au plus tard |
Titulaire de poste |
Demande optionnelle de dialogue avec le validateur |
Demande optionnelle de dialogue avec le validateur |
12 jours ouvrables après réception du rapport |
26
mai au plus tard |
Comité paritaire d'évaluation et promotion |
Adoption de l'avis communiqué par le Comité d'évaluation et de promotion
à l'évaluateur d'appel (appels contre le rapport) |
|
13
juillet au plus tard |
Evaluateur d'Appel |
Décision de l'évaluateur d'appel = finalisation du rapport |
|
|
20
juillet au plus tard |
Comité paritaire d'évaluation et promotion |
Adoption de l'avis communiqué par le Comité d'évaluation et de promotion
à l'Autorité Investie du Pouvoir de Nomination ( appels contre les
points) |
|
12
octobre au plus tard |
Autorité investie des pouvoirs de nomination |
|
Décision de l'AIPN sur les points de promotion |
|
21
octobre au plus tard |
HR |
|
Publication de l'information administrative avec la liste des
fonctionnaires promus |
|
30
novembre au plus tard |
_________
Footnotes
(1) Les périodes de congé de
maladie, de maternité, familial, parental, ou pour raisons de service
militaire sont considérées comme périodes d’activité.
(2) Voir article 2, Annexe 1 des
Dispositions Générales d'Execution de l'article 43 du règlement
(3) Le terme « rapport d’évaluation »
remplace l'ancien terme « rapport d'évolution de carrière » (REC). |